Les défis de la matrice d’Eisenhower

Les défis de la matrice d’Eisenhower

La matrice d’Eisenhower ou matrice des priorités est un incontournable de la gestion du temps. Si elle est simple à comprendre, son application au quotidien demeure un défi. On vous explique.

1. Matrice d’Eisenhower : comment définir les urgences vraiment importantes ?
2. Comment planifier les tâches du cadran B selon la matrice d’Eisenhower ?
3. Le défi du cadran C : ne pas se laisser envahir !
4. La matrice d’Eisenhower laisse-t-elle du temps pour les tâches du cadran D ?
Pour se servir de la matrice d’Eisenhower, il suffit de classer toutes vos tâches à faire dans les 4 cadrans dessinés par les 2 axes Urgence et Importance. Les tâches qui sont d’importance haute et de forte urgence, celles qui sont dans le cadran A , le challenge est de traquer la vérité. Pour celles qui sont d’importance mais d’urgence plus faible, le mot d’ordre est de planifier et de s’y tenir. Quant aux tâches de forte urgence mais de faible importance, attention à ne pas vous laisser envahir. Enfin, les missions d’importance faible et de faible urgence sont à consommer avec modération. Tout l’enjeu est de classer vos tâches au bon endroit.

1. Matrice d’Eisenhower : comment définir les urgences vraiment importantes ?

C’est le cadran de l’adrénaline. Il faut agir immédiatement et vite ! Certes. C’est indiscutable. Oui, mais… Avons-nous vraiment toujours affaire à de vraies urgences vraiment importantes ? Pour le savoir, posons nous 3 séries de questions :

  • L’action à réaliser a-t-elle un impact majeur sur la satisfaction client ? sur la santé financière de l’entreprise ? sur son image ? sur les obligations légales qu’elle doit remplir ?
  • Quel est le risque à ne pas réaliser cette action immédiatement ? Y a-t-il un risque sur la sécurité des personnes ? Un risque de perte de clientèle ? Un risque financier ? Juridique ? Que devient ce risque si l’action est réalisée la semaine prochaine plutôt qu’aujourd’hui ? Dans 2 jours ? Demain ? Dans deux heures ou même une heure ?
  • Enfin, quelle est notre part de responsabilité dans l’accumulation de tâches en cadran A ? Quelles sont celles que nous aurions pu anticiper ?

Les réponses à ces questions peuvent nous redonner un peu de marge de manœuvre pour arbitrer en faveur d’une tâche de cadran B moins urgente mais à plus fort enjeu. Sinon, nous risquons de tomber dans le cercle vicieux de la matrice emballée : les tâches de cadran B sont continuellement reportées et traitées au pied du mur, en cadran A.

2. Comment planifier les tâches du cadran B selon la matrice d’Eisenhower ?

Les tâches du cadran B méritent toute notre attention, car elles sont importantes mais moins urgentes. C’est en les anticipant que nous redonnons de la souplesse à notre agenda – et gagnons en sérénité. Or, ce sont souvent des tâches délicates ou des problèmes complexes qui méritent un temps réflexion long, peu compatible avec des urgences qui tombent à rythme soutenu. Voici une liste de bonnes pratiques pour les privilégier et les protéger :

  • Découper les tâches longues en sous-objectifs susceptibles de tenir dans un format court : 45′ à 1h30 maximum.
  • Planifier dans l’agenda des rendez-vous avec nous-mêmes pour les traiter, de préférence le matin avant d’ouvrir la boîte mail.
  • Indiquer en clair l’objectif de chaque séquence sous forme de livrable concret.
  • Fermer mail, téléphone et indiquer aux collègues que nous devons nous concentrer.
  • Si possible, télétravailler ou s’isoler dans une petite salle à dispositions.
  • Et bien sûr, résister à l’invasion des tâches du cadran C.

3. Le défi du cadran C : ne pas se laisser envahir !

C’est sans doute le plus grand défi de cette matrice, celle qui trace la « diagonale du fou » B-C. Elle représente notre plus gros dilemme : faut-il privilégier une urgence moins importante à une tâche importante mais moins urgente ? La réponse est non. Intellectuellement, nous le comprenons.

Psychiquement et presque physiologiquement, c’est une autre affaire. La notion d’urgence déclenche le réflexe irrépressible de tout lâcher pour nous en occuper. D’où l’importance de nous isoler pour protéger nos tâches de cadran B.

Pour résister à l’envahisseur, nous pouvons aussi adopter d’autres réflexes :

  • Répondre à toute sollicitation par « oui et ». Extrait de dialogue : « je peux te voir 5 minutes ? » – « oui bien sûr, à 11h ». Le bénéfice de cette méthode est immédiat. Entendant le oui, le solliciteur est rassuré. Il accepte dans 80 % des cas de reporter notre entretien… lorsque nous aurons fini cette tâche de cadran B en cours.
  • Réserver systématiquement dans l’agenda des plages de disponibilité – une à deux par jour – pour canaliser lesdites sollicitations et traiter les vraies urgences en toute sérénité.
  • À chaque nouvelle demande, nous interroger : « qui d’autre ? » pourrait réaliser cette tâche mieux et plus rapidement ?
  • Oser refuser tout simplement avec un « non je ne peux pas » les tâches qui sont vraiment trop en marge de notre mission.
  • Négocier le périmètre du livrable à fournir, redonner au solliciteur une part du travail à accomplir.
  • Rappeler gentiment les règles du travail collectif à ceux qui n’anticipent jamais…et négocier encore plus durement avec eux.
  • Traiter en profondeur les urgences récurrentes : inscrire dans le cadran B, par exemple, de mettre à la disposition des collègues un tutoriel pour qu’ils soient autonomes.

Évidemment, ça ne marche pas à tous les coups. Mais cela permet d’alléger considérablement le poids du cadran C au profit du cadran B.

4. La matrice d’Eisenhower laisse-t-elle du temps pour les tâches du cadran D ?

Le général Eisenhower jetait sans état d’âme tout le contenu de ce cadran à la poubelle. Mais dans le monde professionnel d’aujourd’hui, une partie des tâches du cadran D sont nécessaires mais sans contribution directe à notre cœur de mission. Ce sont les tâches administratives, les notes de frais, le classement de nos dossiers. Sans réelle valeur ajoutée, elles méritent tout de même d’être réalisées avec régularité. Il est plus rapide de traiter les notes de frais d’une semaine que d’un mois entier. Si nous ne classons pas nos fichiers, nous perdons chaque jour un nombre de plus en plus important de minutes à retrouver nos dossiers.

Le cadran D contient également une foule de petites tâches mineures et complètement accessoires dont nous pourrions nous passer mais qui nous font du bien. Quelques tweets superflus, une partie de ping-pong-sms débridée, un petit service à rendre à une personne que nous apprécions beaucoup, l’ultime peaufinage d’une présentation déjà magnifique… chacun ses marottes. Ces actions nous détendent et méritent à ce titre une place – raisonnable – dans notre emploi du temps.

Pour les tâches du cadran D, deux garde-fous :

  • Réserver ces tâches pour les « heures creuses » de notre rythme chronobiologique.
  • Nous donner un temps limité pour les accomplir.

La matrice des priorités n’est pas ingrate. Elle nous entraine dans le cercle vertueux de l’efficacité dès lors que nous relevons ces 4 défis.

Formation professionnelle continue

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Veille légale et réglementaire sur le champ de la formation professionnelle

Veille sur les évolutions des compétences, des métiers et des emplois

Veille sur les innovations pédagogiques et technologiques

La formation professionnelle est un outil majeur à la disposition de tous les actifs : salariés, indépendants, chefs d’entreprise ou demandeurs d’emploi. Elle permet de se former tout au long de son parcours professionnel, pour développer ses compétences et accéder à l’emploi, se maintenir dans l’emploi ou encore changer d’emploi.

Veille sur les évolutions des compétences, des métiers et des emplois

 

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Savoir mieux vendre : outils et méthodes

Savoir mieux vendre : outils et méthodes

Les chargés de vente constituent aujourd’hui le principal élément différenciateur des processus de vente mis en place. Les produits ou services proposés étant de plus en plus faciles d’accès et les clients n’hésitant plus à faire jouer la concurrence, se démarquer des autres acteurs évoluant dans le même secteur d’activité passe par l’élaboration d’une expérience solide.   

Comment vendre un produit 

Afin d’augmenter leur nombre de ventes, les représentants commerciaux doivent analyser les stratégies en place et s’assurer qu’elles s’articulent bien autour des clients et de leurs besoins.

Quel que soit le secteur d’activité et le type d’entreprise pour laquelle vous travaillez, il existe quelques règles fondamentales qui vous aideront à vendre un produit ou service aux clients de votre choix.

Vendre des produits à  des clients

  1. Focaliser votre attention sur vos clients
  2. Effectuer des recherches avant d’établir un premier contact
  3. Commencer par établir un lien
  4. Définir un buyer persona (C’est votre client idéal)
  5. Proposer des solutions avant de chercher à conclure
  6. Poser des questions et écouter les réponses
  7. Prêter attention à certaines spécificités de la psychologie humaine
  8. Tenir compte de la personnalité de vos prospects
  9. Éveiller des émotions
  10. Respecter la nature humaine des clients

1 – Focaliser votre attention sur vos clients

Il n’est jamais particulièrement agréable de s’entretenir avec quelqu’un qui monopolise la parole, surtout si cette personne fait preuve de condescendance ou d’arrogance.

Les représentants de ventes n’échappent pas à cette règle et, lorsqu’ils s’étalent trop longuement sur leur offre de services ou leur entreprise, ce qu’ils perçoivent comme des informations essentielles peut en réalité être assimilé à des précisions futiles et inutiles par leurs interlocuteurs.

La règle d’or de toute relation commerciale place indéfectiblement le client au centre de toutes vos attentions (la fameuse orientation client). Qu’il s’agisse d’un e-mail, d’un message vocal, d’une démonstration ou d’un rendez-vous, vous devez vous focaliser exclusivement sur ses attentes et ses besoins. Pour ce faire, demandez-vous quel intérêt représente votre offre de services pour chaque prospect, et personnalisez chaque interaction en fonction de la réponse.

Pour découvrir comment définir la pertinence de votre offre, passez au point suivant.

2 – Effectuer des recherches avant d’établir un premier contact

Si vous souhaitez qu’un client vous accorde son temps et qu’il apprenne à connaître et à maîtriser votre produit ou votre service, commencez par lui rendre la pareille. À l’heure où les réseaux sociaux font partie intégrante de de la vie quotidienne, vous ne pouvez plus vous permettre de contacter un client par téléphone ou par e-mail sans avoir pris le temps d’effectuer quelques recherches sur ses activités, et ses centres d’intérêt au préalable … cela peu aider !.

3 – Commencer par établir un lien

Lorsque vous contactez un prospect pour la première fois, vous devez vous appuyer sur les éléments issus des recherches effectuées lors de l’étape précédente pour trouver un angle d’approche personnalisé.

Par exemple, s’il habite à Cayenne et que ses profils sur les réseaux sociaux indiquent un penchant pour la pêche, utilisez ces informations pour formuler une question d’ouverture ciblée sur ses centres d’intérêt.

Pour résumer, prenez le temps d’établir une connexion avec votre prospect avant de promouvoir votre offre, l’intérêt qu’elle représente pour lui et les raisons pour lesquelles elle surpasse celle de vos concurrents. Votre prospect est un être humain et vous devez vous adresser à lui en tant que tel avant de vous lancer dans votre argumentaire de vente.

4 – Définir un buyer persona (Client idéal)

Cela peut sembler évident, mais réussir à vendre n’importe quel type de produits ou services à n’importe quel type de clients ne revient pas à vendre n’importe quoi à n’importe qui.

Que vous travailliez dans le prêt-à-porter, dans le secteur automobile ou dans le B2B, vous obtiendrez de bien meilleurs résultats si vous prenez le temps de définir les principales caractéristiques de votre clientèle cible afin de vous en servir comme point de comparaison pour qualifier vos prospects. Vous créerez ainsi le profil d’un client idéal, qui correspond à votre buyer persona.

Une fois défini, vous serez en mesure de cibler plus finement les clients pour qui votre produit ou service représente une solution pertinente. Vous pourrez donc focaliser votre énergie et vos ressources sur ces derniers et éviterez de perdre votre temps et celui de leads insuffisamment qualifiés.

5 – Proposer des solutions avant de chercher à conclure une transaction

Si vous avez correctement défini votre buyer persona, vous passerez l’essentiel de votre temps à vous entretenir avec des clients potentiels pour qui votre offre de services peut représenter la solution idéale. Toutefois, ces derniers ne le savent probablement pas encore.

Veillez donc à ne pas vous lancer d’entrée dans un discours commercial, au risque de les agacer, voire de les rebuter. Proposez-leur plutôt votre aide en vous concentrant sur la valeur ajoutée que vous pouvez leur permettre de générer et, si vous ne savez pas exactement comment la leur apporter, n’hésitez pas à leur poser la question.

Vous pouvez par exemple leur envoyer une liste des dernières fonctionnalités de votre produit, leur faire parvenir des contenus susceptibles de répondre à leurs besoins, ou encore partager les dernières tendances de votre secteur dont ils n’ont peut-être pas connaissance.

Proposer vos conseils et ne pas vous positionner uniquement en tant que représentant commercial vous permet de cibler une audience qui sera plus réceptive à votre offre de services lorsque vous la lui présenterez.

 

6 – Poser des questions et écouter les réponses

Quelle que soit l’étendue de vos recherches, il restera toujours des zones d’ombre dans le profil de votre prospect susceptibles de vous empêcher de comprendre les tenants et les aboutissants du problème auquel il fait face et donc de lui venir en aide. Dès lors, il est essentiel que vous lui posiez un certain nombre de questions pour éclaircir ces zones d’ombre.

En voici quelques exemples :

  • « Comment cela s’est-il produit ? »
  • « Quelles sont les fonctionnalités les plus importantes pour vous ? »
  • « Cela a-t-il toujours été le cas ? »
  • « Quels sentiments devrait vous inspirer ce produit ? »
  • « Dans quelle mesure la résolution de ce problème est-elle importante ? »
  • « Quel est son impact sur votre entreprise et votre équipe ? »
  • « Quelles solutions avez-vous mises en place pour le résoudre ? »

La sincérité de votre curiosité et de l’intérêt que vous portez à votre interlocuteur ne passera pas inaperçue et favorisera le développement d’une relation de confiance.

Après avoir posé une question, marquez un temps de silence pour inviter votre prospect à y répondre et prêtez réellement attention à ce qu’il vous dit sans simplement attendre votre tour de parler. Lorsqu’il a terminé, reformulez ses propos pour vous assurer de les avoir bien compris et n’hésitez pas à lui poser des questions supplémentaires pour obtenir davantage d’informations le cas échéant.

Ce mode de communication vous permet non seulement de percer à jour le problème auquel est confronté votre prospect, mais il lui procure également un sentiment de confiance qui l’incitera à vous écouter lorsque viendra votre tour de parler.

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7 – Prêter attention à certaines spécificités de la psychologie humaine

Le cerveau est programmé pour apporter des réponses spécifiques à certaines situations précises. Avoir conscience de ces traits psychologiques peut vous permettre de les utiliser pour apprendre à mieux connaître vos prospects.

Découvrez ci-dessous certaines spécificités de la psychologie humaine utiles pour un représentant commercial.

 

L’effet d’ancrage : les premières informations qu’un individu reçoit représentent un point d’ancrage par rapport auquel il évalue toutes celles qui lui parviennent par la suite.

L’aversion à la perte : la réaction d’un individu face à la perte de quelque chose qu’il possède est plus intense que celle déclenchée par l’opportunité d’acquérir ce qu’il ne posséde pas encore.

La dernière impression : un individu a tendance à se rappeler de la dernière partie d’une présentation ou de son point culminant plus facilement que de toute autre section.

La malédiction de la connaissance : cela tend à se produire lorsque le spécialiste d’un sujet ne parvient pas à l’expliquer à un interlocuteur qui est moins familier avec ce sujet.

Le biais de confirmation : un individu est plus enclin à accepter des informations qui s’alignent sur ses convictions plutôt que celles qui les contredisent, aussi convaincantes soient-elles.

8 – Tenir compte de la personnalité de vos prospects

S’il n’y a aucune contre-indication à apporter votre propre touche personnelle à votre processus de vente, veillez tout de même à tenir compte de la personnalité de vos prospects et à adapter votre communication en conséquence. Les traits de caractère d’une personne ont une incidence directe sur la façon dont elle perçoit une expérience d’achat et sur les informations qu’elle privilégie.

Découvrez ci-dessous les quatre types de personnalité caractéristiques de l’être humain qui vous aideront à cibler vos leads plus finement.

  1. Affirmé : les individus se focalisant sur les résultats et la réalisation des objectifs.
  2. Affable : les individus se focalisant sur les idées créatives et une vision d’ensemble.
  3. Expressif : les individus s’intéressant aux autres et à la façon dont ils sont affectés par les décisions d’autrui.
  4. Analytique : les individus se focalisant sur les faits, les chiffres et les données.

Une fois que vous avez déterminé dans quelle catégorie classer vos prospects, personnalisez votre communication et votre discours commercial pour qu’ils ciblent les thèmes qui leur tiennent réellement à cœur.

9 – Éveiller des émotions

Aucune décision n’est jamais complètement rationnelle, car les émotions interviennent immanquablement dans les processus cognitifs. Ainsi, une stratégie commerciale se focalisant exclusivement sur la logique des clients qu’elle cible a peu de chances de réussir.

Chaque message, présentation et rendez-vous commercial doit donc s’adresser aux prospects sur un plan émotionnel autant que logique. Ainsi, les six facteurs suivants entreraient en ligne de compte dans toute prise de décision :

  1. L’avidité
  2. La peur
  3. L’altruisme
  4. La jalousie
  5. La fierté
  6. La honte

Certains de ces facteurs émotionnels sont négatifs et n’ont aucun intérêt à être associés à votre marque. Pour les autres, assurez-vous de faire preuve de légèreté et de parcimonie lorsque vous les intégrez à votre communication.

10 – Respecter la nature humaine des clients

Si vous passez une part essentielle de votre temps à rédiger et à envoyer des e-mails de prise de contact, veillez à ne pas perdre de vue qu’ils sont destinés à des êtres humains et assurez-vous de les traiter comme tels.

En cas de doute, demandez-vous si vous aimeriez recevoir l’e-mail que vous vous apprêtez à envoyer ou le message vocal que vous comptez laisser. Si votre réponse est négative, il y a de fortes chances que celle de votre prospect le soit aussi.

Dans le domaine de la vente, vous devez adopter une attitude à la fois professionnelle et avenante. Les personnes que vous contactez ont elles aussi une vie après le travail, des passions ou des centres d’intérêt qui peuvent n’avoir aucun lien avec leur activité professionnelle. En laissant occasionnellement une place à l’aspect personnel de leur parcours dans vos conversations, vous créerez un lien plus profond indispensable au succès de votre collaboration.

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Pratiquez l’analyse financière

Pratiquez l’analyse financière

Comment extraire des informations pertinentes des états financiers et les interpréter pour en retirer de précieux enseignements sur l’état de santé d’une entreprise et de son potentiel de développement ? Voici ce qu’il faut savoir sur l’analyse financière d’une entreprise.

L’analyse financière permet de comprendre l’entreprise au travers de l’information comptable et de ses états financiers.

Elle doit permettre de juger de la performance et de la situation financière d’une entreprise.

Cet objectif va bien au-delà de la seule analyse de l’information comptable.

Qui sont les utilisateurs de l’analyse financière ?

En-dehors de la performance et de la situation financière, l’analyse financière est utilisée dans le cadre d’un certain nombre d’opérations qui peuvent être des opérations :

  • de financement ;
  • de rachat ;
  • de reprise ;
  • d’introduction en bourse.

Ses utilisateurs n’ont pas la même vision ni la même préoccupation.

Les investisseurs souhaitent s’assurer de la rentabilité financière de l’entreprise avant d’investir.

La banque souhaite s’assurer de la capacité de l’entreprise à rembourser ses engagements (emprunt par exemple) avant de prêter.

Le chef d’entreprise souhaite s’assurer de la santé financière de son entreprise et sa capacité à générer de la rentabilité.

Le repreneur veut s’assurer de la viabilité de l’entreprise et de ses perspectives d’évolution

Quelle est la démarche à suivre pour faire une analyse  efficace ?

La démarche d’analyse financière passe généralement par deux étapes d’analyse :

  • les éléments qualitatifs ;
  • les éléments quantitatifs.

L’analyse des éléments qualitatifs consiste à recueillir et analyser les informations économiques et stratégiques.

Recueillir et analyser les informations économiques et stratégiques

Ici, la première étape consiste à identifier les informations stratégiques de l’entreprise. Il s’agit de mieux comprendre l’environnement interne et externe de l’entreprise.

L’analyse de l’environnement externe de l’entreprise passe principalement par l’étude de la situation de l’entreprise par rapport à son marché.

Les éléments essentiels à analyser dans cette étape sont :

le secteur économique de l’entreprise et les pratiques existantes sur son marché

l’analyse de la concurrence

ses fournisseurs

sa clientèle cible

la réglementation

l’environnement technologique de l’entreprise.

L’analyse de la concurrence peut englober les prix pratiqués, les facteurs de différenciation, les parts de marché des concurrents ou encore la concentration des entreprises.

Du côté des fournisseurs et des clients, on étudiera :

  • les délais de paiement ;
  • l’évolution des produits et des services proposés ;
  • le pouvoir de négociation des fournisseurs ;
  • la composition de la clientèle ;
  • les habitudes de la clientèle ;
  • etc. ;

L’analyse de la réglementation permet de tenir compte des règles d’hygiène, de sécurité, de protection de l’environnement, de respect des droits des salariés, etc.

L’analyse de l’environnement interne de l’entreprise permet de comprendre sa performance.

Les éléments essentiels à analyser dans cette étape sont :

  • les produits et services proposés : l’attractivité et le positionnement du produit par rapport à ce que propose la concurrence, le mode de distribution, etc. ;
  • sa performance : ses points forts et ses points faibles (par la matrice SWOT) ;
  • sa position géographique : il est important de comprendre les raisons pour lesquelles l’entreprise est implantée dans telle ou telle zone (cette zone est-elle optimale pour l’exercice de son activité ?) ;
  • ses moyens et ses ressources (technologie utilisée, ressources financières disponibles, etc.).

Analyser les états financiers de l’entreprise

La deuxième étape consiste à étudier la partie chiffrée de l’entreprise à savoir ses états financiers. Ses principaux objectifs :

  • comprendre comment l’entreprise crée de la valeur (est-elle rentable ?) ; 
  • comprendre sa structure financière (dettes, capitaux propres) ;
  • comprendre la composition de ses actifs (détail des immobilisations, etc.).

Nous citons l’essentiel des éléments à étudier pour une analyse financière efficace.

Analyse de l’activité de l’entreprise

L’analyse de l’activité de l’entreprise constitue le point de départ du diagnostic financier, elle consiste à apprécier la croissance de l’entreprise (chiffre d’affaires, effectif, structure des charges, etc.), et sa capacité à dégager des profits (marge), etc. Cette analyse peut être faite par l’étude des états financiers suivants :

 

  • compte de résultat de l’entreprise ;
  • les soldes intermédiaires de gestion (SIG) ;
  • le détail des comptes, etc.

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Les éléments essentiels à analyser dans cette étape

  • analyse de l’évolution du chiffre d’affaires et de sa répartition : % d’évolution (baisse, stagnation ou croissance) et causes de l’évolution (effet prix-volume, effet mix, effet périmètre, et change, etc.) et la comparaison de celui-ci avec les entreprises concurrentes du secteur.
  • analyse de la marge : taux de marge commerciale, taux de marge brute, sont-elles conformes aux moyennes du secteur
  • analyse de la variation de la masse salariale : effet d’effectif, de structure, effet de noria et de turn-over.

Analyse de la rentabilité

Il s’agit ici d’étudier la rentabilité économique et financière de l’entreprise, mais aussi les raisons de la variation du résultat. L’analyse peut être faite à partir du compte de résultat de l’entreprise et du bilan comptable.

 

 

Dans cette étape plusieurs éléments peuvent être analysés

  • analyse de résultat net de l’entreprise : l’entreprise réalise-t-elle des bénéfices ou plutôt des pertes, analyse de l’évolution historique du résultat par l’évolution des produits et des charges (effet de ciseaux, effet point mort, l’effet absorption des charges fixes, et seuil de rentabilité) ;
  • analyse de la rentabilité économique : le rapport entre les ressources de l’entreprise et ses résultats et son évolution par rapport au secteur ;
  • analyse de la rentabilité financière : le rapport entre le résultat net de l’entreprise et ses capitaux propres et son évolution par rapport au secteur.

 

 

L’analyse de l’équilibre financier

L’analyse fonctionnelle permet de vérifier l’équilibre de la situation financière de l’entreprise. Pour le faire, il est important de constituer un bilan en masse appelé bilan fonctionnel.

Son principe est simple, vérifier grâce aux trois indicateurs de gestion que les ressources à long terme de l’entreprise financent aux moins les emplois à long terme et que les ressources à court terme financent les emplois à court terme.

La trésorerie nette est la résultante de l’équilibre global de l’entreprise.

Lorsqu’elle est positive, cela signifie que l’entreprise dispose d’une liquidité immédiate. Lorsqu’elle est négative, la situation financière de l’entreprise est déséquilibrée (exemple : FRNG < BFR, etc.).

 

 

Formule de calcul utilisée

Le fonds de roulement net global (FRNG) = ressources stables – emplois stables

L’excédent de ressources servira à financer tout ou une partie du BFR.

Le besoin en fonds de roulement = stocks + créance – dettes d’exploitation

Le solde de la différence entre FR et BFR sert à alimenter la trésorerie nette.

Trésorerie nette = FR – BFR

Ou

Trésorerie nette = trésorerie active – trésorerie passive

 

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L’inventaire en comptabilité… À quoi ça sert  ?

L’inventaire en comptabilité… À quoi ça sert  ?

L’article L 123-12 du Code de commerce rend obligatoire l’inventaire pour l’ensemble des entreprises des secteurs marchands non agricoles. Ainsi, tous les ans, en date du 31 décembre, des millions d’entreprises procèdent au recensement des produits finis, semi-finis et matières premières qu’elles joignent à leur bilan comptable. En quoi cet inventaire est-il utile ? Quand doit-il être réalisé et quelles sont les clés de l’inventaire comptable ? Fastmag vous dit tout de cette obligation légale.

Quelle est l’utilité d’un inventaire comptable ?

À la fin de chaque année, au 31 décembre, on procède à l’inventaire comptable de l’entreprise. Cet inventaire répertorie :

Les éléments comptables classiques, comme les biens immobiliers ou mobiliers de l’entreprise, les créances, les dettes…
Les éléments physiquement stockés pour fabriquer (matières premières, par exemple) ainsi que les produits finis et semi-finis

Ainsi, en cas de contrôle fiscal, l’entreprise est à même de prouver l’existence de son patrimoine et qu’elle en est bien la propriétaire. Par ailleurs, en cas de revente, cet inventaire matériel et immatériel participe à sa valorisation globale et donne une grande variété d’indicateurs de performance à ses potentiels acquéreurs. Il est donc essentiel que son inventaire comptable soit parfaitement juste.

Contrôle du stock théorique et du stock physique

Après comptage des éléments physiques, on croise les données récoltées et consignées sur les fiches d’inventaire avec le stock théorique, consigné dans les livres de comptabilité de l’entreprise.
Dans le cadre d’une bonne gestion de stocks, il peut y avoir quelques écarts dus principalement à la démarque connue (casse, invendus à la technologie dépassée…). Cela s’explique.
En cas de mauvaise tenue des stocks ou de vol, l’entreprise peut être amenée à constater des écarts qui peuvent être très importants. Il convient alors de repenser sa gestion des stocks, sans doute en l’informatisant et en faisant plus régulièrement des inventaires durant l’exercice comptable. En effet, des écarts répétés sont des indicateurs négatifs qui peuvent la pénaliser à moyen et long terme.

Quelle est la méthodologie d’un inventaire comptable ?

Les travaux d’inventaire comptable suivent une méthode qui ne diffère quasiment pas d’une entreprise à une autre. Ils se caractérisent par la succession de cinq phases : la préparation des travaux d’inventaire, la réalisation d’un inventaire matériel, la valorisation de l’inventaire, l’ajustement des différents postes comptables et la comptabilisation des différents impôts.

Bien préparer la fin d’exercice et ses travaux d’inventaire

Avant même l’arrivée de la fin de l’exercice comptable, l’entreprise doit correctement préparer ses travaux d’inventaire comptables, également connus sous le nom de travaux de clôture de l’exercice. Cela consiste à saisir l’ensemble des pièces justificatives de l’exercice comptable :

  • factures d’achat,
  • factures de ventes,
  • comptabilisation des charges de personnel,
  • comptabilisation des déclarations de T.V.A.

Il est également essentiel d’éditer une balance comptable provisoire avant l’inventaire physique afin de pouvoir l’annoter durant les travaux de révision qui commencent par le rapprochement des montants présents sur les balances auxiliaires et grands-livres auxiliaires (clients et fournisseurs) avec ceux présents sur la balance générale (compte 411 et 401).
Ces contrôles faits, on finit le lettrage des comptes de tiers clients et fournisseurs. Puis, on procède à une « prérévision ».

Réaliser son inventaire matériel

Comme nous l’avons déjà vu, l’inventaire matériel comptable s’attache à contrôler l’existence des éléments d’actifs et de passifs de l’entreprise.

Immobilisations

L’inventaire des immobilisations permet d’identifier les biens sortis du patrimoine de l’entreprise à la suite d’une cession ou d’une mise au rebut. Il génère des écritures de sorties d’immobilisations et une comptabilisation des dotations aux amortissements ;

Comptes de trésorerie, clients et fournisseurs

On procède à la vérification des comptes, notamment de certains soldes de comptes de tiers (clients et fournisseurs).

Soldes bancaires

Un rapprochement bancaire est toujours nécessaire, particulièrement si le solde du dernier relevé ne coïncide pas avec celui du compte « Banque » en comptabilité.

Les postes comptables et de résultat

On y contrôle la séparation nette opérée entre les exercices. En effet, les charges et les produits qui sont portés dans le compte de résultat d’un exercice doivent être en rapport à ce dernier. On distingue donc :

  • Les produits et les charges de l’exercice comptable en cours, mais courant au-delà de ce dernier (dits constatés d’avance)
  • Les produits et les charges de l’exercice comptable suivant, mais concernant celui en cours (factures à établir ou non parvenues, par exemple).

Par ailleurs, il est aussi nécessaire d’ajuster les créances et dettes en devise, de provisionner les charges sociales et congés payés de ses salariés…

Toutes ces écritures sont nommées écritures comptables de régularisation.

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Comptabiliser les différents impôts

Grâce à la saisie des écritures d’inventaire, l’entreprise est à même d’évaluer et provisionner certains impôts comme la TVA, la Contribution sur la Valeur ajoutée des Entreprises (CVAE), la taxe sur les véhicules de tourisme (TVS), etc.

À la fin des cinq étapes, l’entreprise dispose d’une balance définitive qui peut être éditée en vue de l’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe).

Comptabiliser les différents impôts

Grâce à la saisie des écritures d’inventaire, l’entreprise est à même d’évaluer et provisionner certains impôts comme la TVA, la Contribution sur la Valeur ajoutée des Entreprises (CVAE), la taxe sur les véhicules de tourisme (TVS), etc.

À la fin des cinq étapes, l’entreprise dispose d’une balance définitive qui peut être éditée en vue de l’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe).

Quelle période est à privilégier pour réaliser son inventaire ?

Il n’existe pas de contrainte du législateur pour les dates d’inventaire. L’organisation de ce dernier est laissée à la libre volonté des entreprises. Ainsi, selon leurs rotations de stocks et leur volume, elles peuvent choisir entre quatre méthodes.

Les inventaires partiels et réguliers

Si une entreprise investit dans un logiciel ERP, il lui est possible de procéder à des inventaires réguliers dits permanent ou tournant.

Inventaire permanent

L’inventaire permanent permet de recenser tous les produits qu’elle fabrique ou qu’elle achète au moment même de leur production ou de leur acquisition. Les stocks sont continuellement mis à jour grâce au logiciel ERP. Les écarts de stock sont donc nuls et l’entreprise gagne en agilité grâce à sa gestion SMART des flux.

Inventaire tournant

L’inventaire tournant nécessite la mise en place d’inventaires périodiques. Ainsi, le comptage est lissé dans le temps, sachant qu’au 31 décembre tout doit être compté. Selon les rotations d’articles, une classification est opérée pour compter ces derniers mensuellement, trimestriellement ou une fois dans l’année.

Les inventaires de fin d’année

Si une entreprise dispose de peu de stocks ou si des inventaires réguliers sont un frein à son activité, il est peut-être plus judicieux d’opter pour un inventaire annuel ou intermittent.

Inventaire annuel

L’inventaire annuel est réalisé le 31 décembre et nécessite l’arrêt de toute entrée ou sortie dans les stocks. À cette occasion, on compte l’ensemble des produits finis, semi-finis, matières premières…

Inventaire intermittent

L’inventaire intermittent consiste à considérer comme une charge comptable toutes les marchandises stockées durant l’année. À la fin de l’exercice, tout est passé dans le compte stock.

Nous l’avons vu, l’inventaire physique joue un rôle d’importance dans l’inventaire comptable d’une entreprise. Le défaut d’inventaire physique ne permet pas de clôturer les comptes d’une entreprise. De fait, ils ne peuvent être déposés au Tribunal de commerce. Aussi, comme précisé par l’article L241-4 du Code du commerce, tout défaut d’inventaire physique est puni d’une amende 9000 euros.

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Excel partie 8 : Formules matricielles

Excel partie 8 : Formules matricielles

Instructions et exemples de formules matricielles

Une formule matricielle est une formule qui peut effectuer plusieurs calculs sur un ou plusieurs éléments d’un tableau. Vous pouvez considérer un tableau comme une ligne ou une colonne de valeurs, ou une combinaison de lignes et de colonnes de valeurs. Les formules matricielles peuvent renvoyer des résultats multiples ou un résultat unique.

Les formules matricielles dynamiques, qu’elles utilisent des fonctions existantes ou les fonctions de tableau dynamique, ne doivent être entrées que dans une seule cellule, puis confirmées en appuyant sur entrée. Auparavant, les formules matricielles héritées nécessitent d’abord la sélection de la plage de sortie entière, puis la confirmation de la formule avec Ctrl + Maj + Entrée. Elles sont généralement appelées formules CSE .

Vous pouvez utiliser des formules matricielles pour effectuer des tâches complexes, telles que :

  • Créez rapidement des exemples de jeu de données.
  • Compter le nombre de caractères contenus dans une plage de cellules.
  • Additionner uniquement les nombres qui remplissent certaines conditions, telles que les valeurs les plus basses d’une plage ou les nombres compris entre une limite supérieure et une limite inférieure.
  • Additionner chaque nième valeur dans une plage de valeurs.

Les exemples suivants vous montrent comment créer des formules matricielles à cellule unique et à plusieurs cellules. Dans la mesure du possible, nous avons inclus des exemples illustrant certaines fonctions de matrice dynamique, ainsi que les formules matricielles existantes entrées à la fois sous forme de matrices dynamiques et héritées.

Tableaux à cellule unique et à plusieurs cellules

Cet exercice vous montre comment utiliser des formules de tableau à plusieurs cellules et à cellule unique pour calculer un ensemble de chiffres de vente. La première série d’étapes utilise une formule à plusieurs cellules pour calculer un ensemble de sous-totaux. La seconde série utilise une formule à cellule unique pour calculer un total général.

  • Formule de tableau à plusieurs cellules

    Fonction de tableau à plusieurs cellules dans la cellule H10 = F10 : F19 * G10 : G19 pour calculer le nombre de voitures vendues par le prix unitaire

 

  • Dans cette section, nous allons calculer le total des ventes de coupés et de de de pour chaque vendeur en entrant = F10 : F19 * G10 : G19 dans la cellule H10.

    Lorsque vous appuyez sur entrée, les résultats sont affichés dans les cellules H10 : H19. Vous remarquerez que la plage de projection est mise en évidence avec une bordure lorsque vous sélectionnez une cellule dans la plage de projection. Vous remarquerez peut-être également que les formules dans les cellules H10 : H19 sont grisées. S’il s’agit d’une formule de référence, il vous faudra sélectionner la cellule H10, où se trouve la formule maîtresse.

  • Formule matricielle à cellule unique

    Formule matricielle à cellule unique pour calculer un total général avec = somme (F10 : F19 * G10 : G19)

    Dans la cellule H20 de l’exemple de classeur, tapez ou copiez-collez somme (F10 : F19 * G10 : G19), puis appuyez sur entrée.

    Dans ce cas, Excel multiplie les valeurs du tableau (la plage de cellules de F10 à G19), puis utilise la fonction somme pour additionner les totaux. Le résultat produit un total général de 1 590 000 dollars de ventes.

    Cet exemple illustre la puissance de ce type de formule. Par exemple, supposons que vous disposez de 1000 lignes de données. Vous pouvez additionner tout ou partie de ces données en créant une formule de tableau dans une seule cellule au lieu de faire glisser la formule vers le bas sur les 1000 lignes. Notez également que la formule à cellule unique de la cellule H20 est entièrement indépendante de la formule à plusieurs cellules (formule dans les cellules H10 à H19). Cela révèle un autre avantage des formules de tableau : leur souplesse d’utilisation. Vous pouvez modifier les autres formules dans la colonne H sans affecter la formule dans H20. Il peut également être utile d’avoir des totaux indépendants comme celui-ci, car il permet de valider la précision de vos résultats.

  • Les formules matricielles dynamiques présentent également les avantages suivants :
    • Cohérence    Si vous cliquez sur l’une des cellules de H10 vers le bas, la même formule s’affiche. Cette cohérence peut être synonyme de plus grande précision.
    • Sécurité    Vous ne pouvez pas remplacer un composant d’une formule de tableau à plusieurs cellules. Par exemple, cliquez sur H11 de cellule, puis appuyez sur SUPPR. Excel ne modifie pas la sortie du tableau. Pour le modifier, vous devez sélectionner la cellule située dans le coin supérieur gauche de la matrice ou la cellule H10.
    • Fichiers de plus petite taille    Il est souvent possible d’utiliser une seule formule de tableau au lieu de plusieurs formules intermédiaires. Par exemple, l’exemple ventes de voitures utilise une formule matricielle pour calculer les résultats dans la colonne E. Si vous avez utilisé des formules standard, telles que G10, F11 * G11, F12 * G12, etc., vous avez utilisé 11 formules différentes pour calculer les mêmes résultats. Ce n’est pas une véritable affaire, mais si vous avez des milliers de lignes au total ? C’est alors qu’il peut s’avérer très important.
    • Efficacité    Les fonctions matricielles peuvent faciliter la création de formules complexes. La formule matricielle = somme (F10 : F19 * G10 : G19) est la même que celle-ci : = somme (F10 * G10, F11 * G11, F12 * G12, F13 * G13, F14 * G14 F15 G15 F16 G16 F17 G17 F18 G18 F19 G19).
    • Empiètent    Les formules matricielles dynamiques seront automatiquement propagées dans la plage de sortie. Si vos données sources se trouvent dans un tableau Excel, vos formules de tableau dynamique seront automatiquement redimensionnées lors de l’ajout ou de la suppression de données.

Créer une constante de matrice à deux dimensions

Les constantes de matrice sont un composant des formules matricielles. Vous pouvez créer des constantes de matrice en entrant une liste d’éléments et en mettant cette liste entre accolades ({ }), comme ceci :

= {1, 2, 3, 4, 5} ou = {« January », « février », « mars »}

Si vous séparez les éléments à l’aide de virgules, vous créez un tableau horizontal (une ligne). Si vous séparez les éléments à l’aide de points-virgules, vous créez un tableau vertical (une colonne). Pour créer un tableau à deux dimensions, séparez les éléments de chaque ligne par des virgules, puis délimitez chaque ligne par des points-virgules.

Les procédures suivantes vous permettront de vous familiariser avec la création de constantes horizontales, verticales et à deux dimensions. Nous allons vous montrer des exemples d’utilisation de la fonction Sequence pour générer automatiquement des constantes matricielles, ainsi que des constantes de matrice entrées manuellement.

  • Créer une constante horizontale

    Utilisez le classeur des exemples précédents ou créez un nouveau classeur. Sélectionnez une cellule vide et entrez = Sequence (1 ; 5). La fonction SEQUENCE génère une matrice d’une ligne et de 5 colonnes comme = {1, 2, 3, 4, 5}. Le résultat suivant s’affiche :

    Créer une constante de matrice horizontale avec = SEQUENCE (1, 5) ou = {1, 2, 3, 4, 5}

  • Créer une constante verticale

    Sélectionnez une cellule vide dans la salle située en dessous et entrez = Sequence (5)ou = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}. Le résultat suivant s’affiche :

    Créer une constante de matrice verticale avec = SEQUENCE (5) ou = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}

  • Créer une constante

    Sélectionnez une cellule vide dans la zone située à droite, puis entrez = Sequence (3, 4). Vous obtenez le résultat suivant :

    Créer une constante de matrice de trois lignes sur 4 colonnes avec = SEQUENCE (3, 4)

    Vous pouvez également entrer : ou = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12}, mais vous devez veiller à ce que vous ayez placé des points-virgules plutôt que des virgules.

    Comme vous pouvez le constater, l’option de séquence offre des avantages importants par rapport à la saisie manuelle de valeurs de constantes de matrice. En premier lieu, vous économisez du temps, mais cela peut également permettre de limiter les erreurs d’entrée manuelle. Il est également plus facile de lire, en particulier, les points-virgules peuvent être difficiles à distinguer des séparateurs de virgule.

Syntaxe des constantes de matrice

Voici un exemple qui utilise des constantes de matrice dans le cadre d’une formule plus grande. Dans l’exemple de classeur, accédez à la constante dans une feuille de calcul de formule ou créez une feuille de calcul.

Dans la cellule D9, nous avons entré = Sequence (1 ; 5 ; 3 ; 1), mais vous pouvez également entrer 3, 4, 5, 6 et 7 dans les cellules A9 : H9. Il n’y a rien de particulier sur cette sélection de nombre, nous avons choisi un autre élément que 1-5 pour la différenciation.

Dans la cellule E11, entrez = somme (D9 : H9 * Sequence (1, 5))ou = somme (D9 : H9 * {1, 2, 3, 4, 5}). Les formules renvoient 85.

Utilisez des constantes de matrice dans des formules. Dans cet exemple, nous avons utilisé = somme (D9 : H (* séquence (1, 5))

La fonction SEQUENCE génère l’équivalent de la constante matricielle {1, 2, 3, 4, 5}. Dans la mesure où Excel effectue d’abord des opérations sur des expressions placées entre parenthèses, les deux éléments suivants qui entrent en jeu sont les valeurs de cellule dans la cellule D9 : H9 et l’opérateur de multiplication (*). À ce stade, la formule multiplie les valeurs dans le tableau stocké par les valeurs correspondantes dans la constante. Cela équivaut à :

= Somme (D9 * 1, E9 * 2, F9 * 3, G9 * 4,-H9 * 5)ou = somme (3 * 1 ; 4 * 2 ; 5 * 3 ; 5)

Enfin, la fonction somme additionne les valeurs et renvoie 85.

Pour éviter d’utiliser le tableau stocké et conserver l’opération entièrement en mémoire, vous pouvez le remplacer par une autre constante de matrice :

= Somme (séquence (1 ; 5 ; 3 ; 1) * séquence (1, 5))ou = somme ({3, 4, 5, 6, 7} * {1, 2, 3, 4, 5})

Éléments que vous pouvez utiliser dans des constantes de matrice

  • Les constantes matricielles peuvent contenir des nombres, du texte, des valeurs logiques (comme vrai et faux) et des valeurs d’erreur telles que #N/A. Vous pouvez utiliser des nombres sous forme de nombres entiers, décimaux et scientifiques. Si vous incluez du texte, vous devez le placer entre guillemets (« texte »).
  • Les constantes de matrice ne peuvent pas contenir de tableaux, formules ou fonctions supplémentaires. En d’autres termes, elles ne peuvent contenir que du texte ou des chiffres séparés par des virgules ou des points-virgules. Excel affiche un message d’avertissement lorsque vous entrez une formule telle que {1,2,A1:D4} ou {1,2,SOMME(Q2:Z8)}. Par ailleurs, les valeurs numériques ne peuvent pas contenir de signes de pourcentage ou de dollar, de virgules ou de parenthèses.

Nommer les constantes de matrice

L’une des meilleures manières d’utiliser des constantes de matrice consiste à les nommer. Les constantes nommées peuvent être beaucoup plus faciles à utiliser et peuvent dissimuler une partie de la complexité de vos formules aux autres utilisateurs. Pour nommer une constante de matrice et l’utiliser dans une formule, procédez comme suit :

Accédez aux formules > noms définis > définir un nom. Dans la zone nom , tapez Trimestre1. Dans la zone Fait référence à, entrez la constante suivante (n’oubliez pas de taper les accolades) :

={« Janvier », »Février », »Mars »}

La boîte de dialogue doit maintenant ressembler à ceci :

Ajoutez une constante de matrice nommée à partir de formules > noms définis > gestionnaire de noms > nouveau

Cliquez sur OK, puis sélectionnez n’importe quelle ligne contenant trois cellules vides et entrez = Trimestre1.

Le résultat suivant s’affiche :

Utilisez une constante de matrice nommée dans une formule, telle que = Trimestre1, où Trimestre1 a été défini comme = {"January", "février", "March"}

Si vous souhaitez que les résultats soient déplacés verticalement au lieu d’être horizontaux, vous pouvez utiliser =transposer(Trimestre1).

Si vous souhaitez afficher une liste de 12 mois, comme vous pouvez l’utiliser lors de la création d’un état financier, vous pouvez baser une partie de l’année en cours avec la fonction SEQUENCE. Ce n’est pas tout ce qu’il est possible d’afficher, même si le mois est affiché, il existe une date valide au-delà de celle que vous pouvez utiliser dans d’autres calculs. Ces exemples se trouvent dans les feuilles de calcul de matrices nommées et de jeux de données de l’exemple de jeu rapide dans l’exemple de classeur.

= TEXTE (DATE (ANNEe (aujourdhui ()), ordre (1, 12), 1), « MMM »)

Utilisez une combinaison des fonctions texte, DATE, année, aujourd’hui et séquence pour créer une liste dynamique de 12 mois.

Cela utilise la fonction date pour créer une date sur la base de l’année en cours, la séquence génère une constante de matrice entre 1 et 12 pour janvier et décembre, puis la fonction texte convertit le format d’affichage en « MMM » (Jan, fév, mars, etc.). Pour afficher le nom du mois complet (par exemple, janvier), vous devez utiliser « mmmm ».

Lorsque vous utilisez une constante nommée en tant que formule matricielle, n’oubliez pas d’entrer le signe égal, comme dans = Trimestre1, pas seulement Trimestre1. Si vous l’omettez, Excel interprétera le tableau comme une chaîne de texte et votre formule ne fonctionnera pas comme prévu. Enfin, n’oubliez pas que vous pouvez utiliser des combinaisons de fonctions, de texte et de chiffres. Tout dépend de la manière dont vous souhaitez obtenir votre créativité.

Constantes de matrice en action

Les exemples suivants montrent de quelle manière vous pouvez mettre les constantes de matrice à contribution dans des formules de tableau. Certains de ces exemples utilisent la fonction transpose pour convertir des lignes en colonnes et inversement.

  • Plusieurs éléments dans un tableau

    Entrez = Sequence (1, 12) * 2ou = {1, 2, 3, 4 ; 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12} * 2

    Vous pouvez également diviser par (/), ajouter avec (+) et soustraire à ().

  • Mettre au carré les éléments dans un tableau

    Entrez = Sequence (1, 12) ^ 2ou = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ; 9, 10, 11, 12} ^ 2

  • Rechercher la racine carrée d’éléments carrés dans un tableau

    Entrez =sqrt(séquence (1, 12) ^ 2)ou = sqrt ({1, 2, 3, 4 ; 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12} ^ 2)

  • Transposer une ligne à une dimension

    Entrez = transposer (séquence (1, 5))ou = transposer ({1, 2, 3, 4, 5})

    Même si vous avez entré une constante de matrice horizontale, la fonction TRANSPOSE convertit la constante de matrice en une colonne.

  • Transposer une colonne à une dimension

    Entrée = transposer (séquence (5, 1))ou = transposer ({1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5)

    Même si vous avez entré une constante de matrice verticale, la fonction TRANSPOSE convertit la constante en une ligne.

  • Transposer une constante à deux dimensions

    Entrez = transposer (séquence (3 ; 4))ou = transposer ({1, 2, 3, 4 ; 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12})

    La fonction TRANSPOSE convertit chaque colonne en une série de colonnes.

Appliquer des formules de tableau de base

Cette section présente des exemples de formules de tableau de base.

  • Créer un tableau à partir de valeurs existantes

    L’exemple suivant explique comment utiliser des formules de tableau pour créer un tableau à partir d’un tableau existant.

    Entrée = séquence (3 ; 6 ; 10 ; 10); ou = {10 ; 20 ; 30 ; 40 ; 50 ; 60 ; 70 ; 80 90100110120 ; 130140150160170180}

    Veillez à taper {(accolade ouvrante) avant de taper 10, et} (accolade fermante) après avoir tapé 180, car vous créez un tableau de nombres.

    Entrez = D9 #ou = D9 : i11 dans une cellule vide. Un tableau de cellules de 3 x 6 s’affiche avec les mêmes valeurs que celles affichées dans la cellule D9 : D11. Le signe # est appelé l’ opérateur de plage renverséeet il est Excel’s de faire référence à la plage de la matrice entière au lieu de la taper.

    Utiliser l’opérateur de plage renversée (#) pour référencer un tableau existant

  • Créer une constante de matrice à partir de valeurs existantes

    Vous pouvez obtenir les résultats d’une formule de tableau renversé et les convertir en parties de composants. Sélectionnez la cellule D9, puis appuyez sur F2 pour passer en mode d’édition. Ensuite, appuyez sur F9 pour convertir les références de cellule en valeurs, puis sur Excel dans une constante matricielle. Lorsque vous appuyez sur entrée, la formule, = D9 #, doit maintenant être = {10, 20, 30 ; 40 ; 50 ; 60 ; 70 ; 80 ; 90}.

  • Compter les caractères dans une plage de cellules

    L’exemple suivant vous montre comment compter le nombre de caractères d’une plage de cellules. Cela inclut les espaces.

    Compter le nombre total de caractères d’une plage et d’autres matrices pour utiliser des chaînes de texte

    = SOMME (NBCAR (C9 : C13))

    Dans ce cas, la fonction NBCAR renvoie la longueur de chaque chaîne de texte dans chacune des cellules de la plage. La fonction somme additionne alors ces valeurs et affiche le résultat (66). Pour obtenir le nombre moyen de caractères, vous pouvez utiliser les éléments suivants :

    = MOYENNE (FONCTION LEN (C9 : C13))

  • Contenu de la cellule la plus longue dans la plage C9 : C13

    = INDEX (C9 : C13, MATCH (MAX (C9 (C9 : C13)), NBCAR (C9 : C13), 0), 1)

    Cette formule ne fonctionne que lorsqu’une plage de données contient une seule colonne de cellules.

    Examinons la formule d’un peu plus près, en commençant par les éléments intérieurs et en procédant vers l’extérieur. La fonction NBCAR renvoie la longueur de chaque élément de la plage de cellules D2 : D6. La fonction max calcule la plus grande valeur parmi les éléments, ce qui correspond à la chaîne de texte la plus longue dans la cellule D3.

    C’est ici que les choses se compliquent un peu. La fonction EQUIV calcule le décalage (position relative) de la cellule qui contient la chaîne de texte la plus longue. Pour ce faire, elle a besoin de trois arguments : unevaleur de recherche, un tableau de recherche et un type de correspondance. La fonction EQUIV recherche la valeur de recherche spécifiée dans le tableau de recherche. Dans notre exemple, la valeur de recherche est la chaîne de texte la plus longue :

    MAX (FONCTION LEN (C9 : C13)

    et cette chaîne réside dans le tableau suivant :

    NBCAR (C9 : C13)

    L’argument match type dans le cas présent est 0. Le type de match peut être une valeur de 1, 0 ou-1.

    • 1 : renvoie la plus grande valeur qui est inférieure ou égale à la valeur valeur de recherche.
    • 0 : renvoie la première valeur exactement égale à la valeur de recherche.
    • -1 : renvoie la plus petite valeur supérieure ou égale à la valeur de recherche spécifiée.
    • Si vous omettez de spécifier un type de correspondance, Excel prend la valeur 1.

    Enfin, la fonction index accepte les arguments suivants : un tableau et un numéro de ligne et de colonne dans ce tableau. La plage de cellules C9 : C13 fournit la matrice, la fonction EQUIV fournit l’adresse de la cellule et l’argument final (1) spécifie que la valeur provient de la première colonne du tableau.

    Si vous souhaitez obtenir le contenu de la chaîne de texte la plus petite, remplacez MAX dans l’exemple ci-dessus par min.

  • Chercher les n valeurs les plus petites dans une plage

    Cet exemple montre comment trouver les trois valeurs les plus petites dans une plage de cellules, où un tableau d’exemples de données dans les cellules B9 : B18has a été créé avec : = ent (ALEAT(10 ; 1) * 100). Notez que ALEAT est une fonction volatile, de sorte que vous obtenez un nouvel ensemble de nombres aléatoires chaque fois qu’Excel calcule.

    Formule matricielle Excel pour rechercher la nième valeur la plus petite : = petite (B9 #, séquence (D9))

    Entrez = petit (B9 #, séquence (D9)= petit (B9 : B18 ; {1 ; 2 ; 3})

    Cette formule utilise une constante de matrice pour évaluer la fonction petite fonction trois fois et retourner les 3 plus petits membres du tableau contenus dans les cellules B9 : B18, où 3 est une valeur de variable dans la cellule D9. Pour trouver plus de valeurs, vous pouvez augmenter la valeur de la fonction de séquence ou ajouter d’autres arguments à la constante. Vous pouvez également utiliser des fonctions supplémentaires avec cette formule, telles que SOMME ou MOYENNE. Par exemple :

    = SOMME (PETITE (B9, ORDRE (D9))

    = MOYENNE (PETITE (B9 #, SÉQUENCE (D9))

  • Chercher les n valeurs les plus grandes dans une plage

    Pour rechercher les valeurs les plus élevées dans une plage, vous pouvez remplacer la fonction petite en fonction de la fonction grande. Par ailleurs, l’exemple suivant utilise les fonctions LIGNE et INDIRECT.

    Entrez = grande grande (B9 #, ligne (indirect (« 1:3 »))) ou = grande (B9 : B18 ; ligne (indirect (« 1:3 ») ))

    À ce stade, il peut être utile d’en savoir un peu sur les fonctions LIGNE et INDIRECT. Vous pouvez utiliser la fonction LIGNE ou créer un tableau d’entiers consécutifs. Par exemple, sélectionnez une zone vide et entrez :

    =LIGNE(1:10)

    La formule crée une colonne de 10 entiers consécutifs. Pour repérer un problème potentiel, insérez une ligne au-dessus de la plage qui contient la formule de tableau (c’est-à-dire, au-dessus de la ligne 1). Excel ajuste les références de ligne et la formule génère désormais des entiers de 2 à 11. Pour corriger ce problème, ajoutez la fonction INDIRECT à la formule :

    =LIGNE(INDIRECT(« 1:10 »))

    La fonction INDIRECT utilise des chaînes de texte comme arguments (c’est la raison pour laquelle la plage 1:10 est entourée de guillemets). Excel n’ajuste pas les valeurs de texte lorsque vous insérez des lignes ou déplacez la formule de tableau d’une manière ou d’une autre. En conséquence, la fonction LIGNE génère toujours le tableau d’entiers que vous voulez. Vous pouvez aussi facilement utiliser une séquence :

    = SEQUENCE (10)

    Examinons la formule que vous avez utilisée auparavant, = grande grande (B9 #, ligne (indirecte (« 1:3 »))), en partant des parenthèses internes et en travaillant vers l’extérieur : la fonction INDIRECT renvoie un ensemble de valeurs de texte, dans ce cas les valeurs 1 à 3. La fonction ligne génère un tableau de colonnes à trois cellules. La fonction grande. valeur utilise les valeurs de la plage de cellules B9 : B18 et elle est évaluée trois fois, une fois pour chaque référence renvoyée par la fonction ligne. Pour trouver plus de valeurs, vous devez ajouter une plus grande plage de cellules à la fonction INDIRECT. Pour finir, comme avec les petits exemples, vous pouvez utiliser cette formule avec d’autres fonctions, telles que somme et moyenne.

Gestion des erreurs

  • Additionner une plage qui contient des valeurs d’erreur

    La fonction somme dans Excel ne fonctionne pas lorsque vous essayez de additionner une plage qui contient une valeur d’erreur, par exemple, #VALUE. ou #N/A. Cet exemple vous montre comment additionner les valeurs d’une plage nommée Data contenant des erreurs :

    Utiliser des tableaux pour gérer les erreurs. Par exemple, = somme (si (ESTERREUR (données); ""; données) totalise la plage nommée données, même si elle contient des erreurs, comme #VALUE. ou #NA !.

  • =SOMME(SI(ESTERREUR(Données), » »,Données))

    La formule crée un tableau contenant les valeurs d’origine sans les valeurs d’erreur. En partant des fonctions intérieures et en procédant vers l’extérieur, la fonction ESTERREUR recherche les erreurs dans la plage de données (Données). La fonction SI renvoie une valeur spécifique si une condition que vous spécifiez prend la valeur VRAI et une autre valeur si la condition prend la valeur FAUX. Dans ce cas, la fonction renvoie des chaînes vides («  ») pour toutes les valeurs d’erreur car elles sont VRAIES, et renvoie les valeurs restantes de la plage (Données) car elles prennent la valeur FAUX, ce qui signifie qu’elles ne contiennent pas de valeurs d’erreur. La fonction SOMME calcule ensuite le total pour le tableau filtré.

  • Compter le nombre de valeurs d’erreur dans une plage

    Cet exemple est semblable à la formule précédente, à ceci près qu’il renvoie le nombre de valeurs d’erreur dans une plage nommée données au lieu de les filtrer :

    =SOMME(SI(ESTERREUR(Données),1,0))

    Cette formule crée un tableau qui contient la valeur 1 pour les cellules contenant des erreurs et la valeur 0 pour les cellules n’en contenant pas. Vous pouvez simplifier la formule et obtenir le même résultat en supprimant le troisième argument pour la fonction SI, comme ceci :

    =SOMME(SI(ESTERREUR(Données),1))

    Si vous ne spécifiez pas l’argument, la fonction SI renvoie FAUX si une cellule ne contient pas de valeur d’erreur. Vous pouvez aller encore plus loin dans la simplification de la formule :

    =SOMME(SI(ESTERREUR(Données)*1))

    Cette version fonctionne car VRAI*1=1 et FAUX*1=0.

Additionner des valeurs basées sur des conditions

Il est possible que vous deviez additionner des valeurs basées sur des conditions.

Vous pouvez utiliser des tableaux pour calculer en fonction de certaines conditions. = SOMME (si (ventes>0, ventes)) additionne toutes les valeurs supérieures à 0 dans une plage nommée ventes.

Par exemple, cette formule matricielle additionne uniquement les entiers positifs d’une plage nommée ventes, qui représente les cellules E9 : E24 dans l’exemple ci-dessus :

=SOMME(SI(Ventes>0,Ventes))

La fonction si crée un tableau de valeurs positives et fausses. La fonction SOMME ignore surtout les valeurs fausses car 0+0=0. La plage de cellules que vous utilisez dans cette formule peut se composer d’un nombre indéfini de lignes et de colonnes.

Vous pouvez également additionner des valeurs répondant à plusieurs conditions. Par exemple, cette formule de tableau calcule les valeurs supérieures à 0 et inférieures à 2500 :

= SOMME ((ventes>0) * (ventes<2500) * (ventes))

N’oubliez pas que cette formule renvoie une erreur si la plage contient une ou plusieurs cellules non numériques.

Vous pouvez également créer des formules de tableau utilisant un type ou une condition OU. Par exemple, vous pouvez additionner des valeurs supérieures à 0 ou inférieures à 2500 :

= SOMME (si ((ventes>0) + (ventes<2500), ventes))

Vous ne pouvez pas utiliser les fonctions ET et OU directement dans des formules de tableau car ces fonctions renvoient un résultat unique (VRAI ou FAUX) et que les fonctions de tableau nécessitent des tableaux de résultats. Il est possible de contourner le problème en utilisant la logique présentée dans la formule précédente. En d’autres termes, vous effectuez des opérations mathématiques, telles que l’addition ou la multiplication de valeurs qui répondent à la condition ou ou.

Cet exemple indique comment supprimer les zéros d’une plage lorsque vous devez calculer la moyenne des valeurs de cette plage. La formule utilise une plage de données nommée Ventes :

=MOYENNE(SI(Ventes<>0,Ventes))

La fonction SI crée un tableau de valeurs différentes de 0, puis passe ces valeurs à la fonction MOYENNE.

Compter le nombre de différences entre deux plages de cellules

Cette formule de tableau compare les valeurs de deux plages de cellules nommées MesDonnées et VosDonnées et renvoie le nombre de différences entre les deux. Si les contenus des deux plages sont identiques, la formule renvoie 0. Pour utiliser cette formule, les plages de cellules doivent avoir la même taille et la même dimension. Par exemple, si MyData est une plage de 3 lignes de 5 colonnes, vosdonnées doit également comporter 3 lignes de 5 colonnes.

=SOMME(SI(MesDonnées=VosDonnées,0,1))

La formule crée un tableau de la taille des plages que vous comparez. La fonction SI remplit le tableau avec des valeurs 0 et 1 (0 pour les cellules différentes et 1 pour les cellules identiques). La fonction SOMME renvoie ensuite la somme des valeurs du tableau.

Vous pouvez simplifier la formule de la façon suivante :

= SOMME (1 * (MyData<>vosdonnées))

À l’instar de la formule qui compte les valeurs d’erreur dans une plage, cette formule fonctionne car VRAI*1=1 et FAUX*1=0.

Cette formule de tableau renvoie le numéro de ligne de la valeur maximale d’une plage de colonnes uniques nommée Données :

=MIN(SI(Données=MAX(Données),LIGNE(Données), » »))

La fonction SI crée un tableau correspondant à la plage nommée Données. Si une cellule correspondante contient la valeur maximale de la plage, le tableau contient le numéro de la ligne. Dans le cas contraire, le tableau contient une chaîne vide («  »). La fonction MIN utilise le nouveau tableau comme second argument et renvoie la valeur la plus petite, correspondant au numéro de ligne de la valeur maximale dans la plage Données. Si la plage nommée Données contient des valeurs maximales identiques, la formule renvoie la ligne de la première valeur.

Si vous souhaitez renvoyer l’adresse de la cellule réelle d’une valeur maximale, utilisez cette formule :

=ADRESSE(MIN(SI(Données=MAX(Données),LIGNE(Données), » »)),COLONNE(Données))

Vous trouverez des exemples similaires dans l’exemple de classeur de la feuille de calcul différences entre les jeux de données .

De l’analyse transactionnelle à la l’action transactionnelle

De l’analyse transactionnelle à la l’action transactionnelle

 

LES BESOINS DE BASE

Éric Berne, psychiatre américain, fondateur de l’analyse transactionnelle a introduit dans son livre « Analyse Transactionnelle et Psychothérapie » l’esquisse d’un système cohérent de psychiatrie individuelle et sociale.

L’AT est une théorie permettant d’analyser les dynamiques intrapsychiques (ce qui se vit dans le psychisme de la personne) et les dynamiques interpersonnelles (ce qui se vit dans les relations). Il en découle 4 champs d’application : le conseil, l’éducation, la psychothérapie, l’organisation.

L’AT est une approche contractuelle. Pour Éric Berne, ce sont les gens qui décident de leur destinée et ces décisions peuvent être changées. Pour cette raison, il passait des contrats avec ses patients qui les engageaient à se mobiliser pour changer et guérir. Cette pratique contractuelle est encore au cœur des accompagnements en AT, quel que soit le champ.

 

 

LA BASE DE LA THÉORIE

 

  • Un postulat : Les gens sont nés OK, c’est à dire que chaque être humain a de la valeur, et de l’importance.
  • Un modèle : Fondé sur les 3 états du moi, Parent, Adulte, Enfant.
  • Des lois : Les 3 lois de la communication relatives aux échanges nommés Transactions.
  • Une dynamique : Le besoin de signes de reconnaissance commun et nécessaire à toute personne.

 

 

LES 3 SOIFS FONDAMENTALES

 

La soif de stimulation

La soif de reconnaissance

La soif de structure

 

Pour survivre, l’être humain est confronté à la nécessité de satisfaire ses soifs fondamentales, il va, en conséquence, utiliser une grande partie de son temps et de son énergie pour y parvenir. Que nous en ayons conscience ou non, notre activité quotidienne, pour une bonne part, est orientée vers la satisfaction de ces trois soifs. Connaître nos besoins nous permet de satisfaire nos soifs avec plus d’efficacité. Ainsi réussissons-nous à nous maintenir en bonne santé psychique et physique.

La soif de stimulation

Dès sa naissance, l’enfant reçoit de nombreuses stimulations de toutes sortes : il est touché, nourri, manipulé, caressé, il sent les parfums, entend des sons, voit lumières et ombres, il goûte le lait.
Il entre en contact avec le monde par ses cinq sens. Les sensations fortes, devenues perceptions, vont accompagner son évolution et son développement tout au long de sa vie. La personne satisfait sa soif de stimulations en utilisant ses cinq sens, au contact des autres et de l’environnement.

La soif de reconnaissance

La soif de reconnaissance correspond au besoin de l’individu d’être accepté et reconnu par les autres, comme étant un être humain singulier, spécifique, mais aussi semblable aux autres.

Les signes des reconnaissances permettent de développer une bonne image de soi, et un équilibre psychique. Pour en obtenir, les personnes recherchent le contact, les relations sociales. Dans son livre « Que dîtes-vous après avoir dit bonjour ? » Eric Berne explique la manière que nous avons d’entrer en contact et en relation avec les autres.

Ce besoin de reconnaissance est si profond et vital que certaines personnes préfèreront des signes de reconnaissance négatifs, dévalorisants, que pas de signe de reconnaissance. L’indifférence étant vécue comme insoutenable.

La soif de structure

Pour obtenir stimulation et reconnaissance, l’être humain a le besoin vital de structurer son temps. Entrer en relation structure le temps. Les gens sont prêts à payer pour que d’autres les aident à structurer leur temps et leur fournissent stimulations et reconnaissance. C’est ce que nous recherchons au contact des artistes.

Comment structurons-nous notre temps ?

 

Il y a six manières de structurer son temps.  Les stimulations reçues s’intensifient au fur et à mesure de l’engagement dans la relation.

En résumé, il est nécessaire de retenir que nous avons tous besoin des autres. Certains encore plus que d’autres mais nous avons tous un besoin fondamental de reconnaissance de la part de notre environnement. A défaut d’en recevoir, cela nous entraine dans des jeux psychologiques… »

Le retrait. La personne utilise son temps pour être en contact avec elle-même, elle est avec les autres mais ne communique pas avec eux, et reste dans ses pensées

Le rituel. La personne entre en relation avec les autres de façon stéréotypée. Elle utilise des formules simples et complémentaires : « bonjour, ça va ? » « Ça va, et vous ? ». Ce sont des habitudes culturelles.

Le passe-temps. La personne passe le temps, elle échange des informations avec son interlocuteur, elle discute sans trop s’impliquer dans la relation. La conversation est balisée, elle se fait « toute seule », sur des sujets comme la météo ou le match de foot de la veille.

L’activité. La personne instaure une relation qui est orientée vers une tâche à réaliser ensemble. La conversation, les gestes sont dédiés à cette réalisation : « passe-moi le marteau », « peux-tu m’aider à… », « qui met le site à jour ? ». C’est une manière d’échanger avec des personnes pour obtenir un résultat, un bénéfice, une production ou une concrétisation au travail, en famille, etc.

Les jeux psychologiques. La personne établit des séquences relationnelles où la relation et ses échanges avec l’autre sont très intenses, récurrents et génèrent beaucoup de stimulations, mais aussi, où la fin est prévisible et négative.

L’intimité. La personne établit une relation sincère exempte de jeux psychologiques. Les interlocuteurs échangent sur ce qu’ils ressentent, et s’impliquent (joie, tristesse…). C’est le mode de communication qui demande de se livrer, de montrer ses forces, ses faiblesses, sa vulnérabilité. L’échange est direct et spontané. Cette structuration du temps est rare, de courte durée, et de grande intensité.

LES ÉTATS DU MOI

 

Un état du moi est un ensemble cohérent de pensées et sentiments qui se manifestent dans un comportement.

Le concept des « états du moi ».

Après avoir observé de nombreux patients, il postule que chaque personne a 3 états du moi : le Parent, l’Adulte, l’Enfant. Nous les écrivons avec une majuscule pour les distinguer du parent, de l’adulte ou de l’enfant, quand ils désignent des personnes réelles. Dans les schémas, nous n’utilisons que les majuscules : P, A, E.

Pour établir sa théorie, Berne se base sur 3 postulats irréfutables :

  • Toute personne adulte a été autrefois un enfant.
  • Chaque être humain est doué d’intelligence.
  • Tout le monde a été élevé par des adultes, souvent par les parents biologiques.

Le modèle structural

De la naissance à l’âge adulte, l’être humain grandit et passe par des états différents. Éric Berne a montré que l’individu intègre et ancre les différents états par lesquels il est passé.

C’est de cette façon que la personne construit son identité,  par la coexistence cohérente des 3 états du moi, Parent, l’Adulte et l’Enfant. Ils sont symbolisés par 3 cercles superposés, c’est le modèle structural représenté ci-contre.

 

Le Parent : Il se construit dans l’enfance avec des modèles que l’enfant incorpore, venus des adultes proches, aussi appelés « figures parentales ». Ces personnes ont eu une influence sur l’éducation de l’enfant. On y trouve « les bonnes choses que l’on m’a dit de faire » : pratiquer une activité religieuse, travailler dur pour réussir, économiser son argent… A l’âge adulte ces comportements peuvent réapparaitre tels que les figures parentales l’ont enseigné. L’état du moi Parent est alors aux commandes.

L’Adulte : C’est l’état du moi qui permet de traiter les informations avec les moyens cognitifs à disposition, en cohérence avec la situation présente : Penser, évaluer, analyser, prendre des décisions pour répondre à une situation vécue maintenant, dans le présent. Dans ces moments, l’état du moi Adulte est aux commandes.

L’Enfant : Il s’est construit à partir des expériences, des ressentis, des croyances et des illusions de l’enfant.  C’est là où l’enfant a stocké émotions et besoins, résultant de ses expériences parfois confrontées aux réactions des figures parentales. Il arrive que les personnes se comportent comme elles l’ont fait dans leur enfance parce qu’une situation les ramène inconsciemment à ces anciennes expériences. Dans ces circonstances, c’est l’état du moi Enfant qui est aux commandes.

 

Le modèle fonctionnel

Le modèle fonctionnel décrit la façon dont les personnes font fonctionner leurs états du moi. Ce sont des manifestations observables : mouvements du corps, mimiques, ton de la voix, postures, regards…

Il n’y a pas un état du moi meilleur qu’un autre, en revanche, la façon de les faire fonctionner peut être positive ou négative.

Le Parent fonctionne selon 2 formes, Parent Normatif ou Parent Nourricier.

La façon de fonctionner de l’Adulte est uniforme, il n’a pas de subdivision.

L’Enfant fonctionne selon 2 formes, Adaptée ou Libre. L’Enfant Adapté étant Rebelle ou Soumis.

 

Le Parent Normatif  (PNf)

  • positif : Il donne le cadre, instaure les règles, il protège.
  • négatif : Rigide, il n’accepte pas d’autres normes que les siennes, il cherche l’erreur.

Le Parent Nourricier (PNr)

  • positif : Il rassure, soutient, encourage, il donne des permissions.
  • négatif : Il pense et fait à la place des autres.

L’Adulte (A)

  •  En cohérence avec la réalité « d’ici et maintenant », les pensées et sentiments de l’Adulte apporte les réponses aux stimuli de l’environnement. Ce qui peut être négatif, c’est l’usage exclusif de l’Adulte, comportement qui pourrait être assimilé à celui d’un robot.

L’Enfant Adapté Soumis (Eas)

  • positif : Il se conforme aux normes sociales, ce qui permet la vie en société.
  • négatif : Il ne prend pas en compte ses besoins et se sur-adapte à ceux des autres.

L’Enfant Adapté Rebelle (Ear)

  • positif : Il fait preuve de discernement et apporte un regard critique constructif
  • négatif : Il d’oppose à tout, systématiquement.

L’Enfant Libre (El)

  •  Comme l’Adulte, l’Enfant Libre n’a pas de forme négative. Libre d’influences parentales, c’est par lui que s’exprime la créativité, l’expression spontanée d’émotions authentiques.

 

LES TRANSACTIONS

La transaction est l’unité de communication en analyse transactionnelle. Elle est verbale et/ou non verbale.

3 lois en découlent :

  • 1ère loi : tant que les transactions sont complémentaires, la communication dure indéfiniment.
  • 2ième loi : quand la transaction est croisée, le système de communication en place est interrompu.
  • 3ième loi : la transaction cachée ou transaction psychologique prime sur la transaction sociale.

Les transactions parallèles ou complémentaires

Une transaction est dite parallèle, ou complémentaire, quand la réponse vient de l’état du moi visé.

Le vecteur 1 est appelée stimulus transactionnel.

Le vecteur 2 est appelée réponse transactionnelle.

Nous pouvons imaginer un dialogue entre 2 personnes, par exemple, une mère (ou un père) et son fils (ou sa fille).

1 Mère : « mon chéri, il fait froid aujourd’hui, couvre-toi bien ».

2 Fils : « oui maman, je mets mon pull vert ».

Bien sûr, entre une mère et son fils, il parait tout à fait naturel d’être dans ce système de communication. Tant qu’il n’y a rien pour le perturber, ce système dure indéfiniment. Il s’arrête le soir et reprend le matin.

Nous retrouvons aussi ce même système en situation professionnelle, entre un manager et un collaborateur.

1 Manager : « quand tu auras fini ce dossier tu passeras sur la machine 34 ».

2 Collaborateur : « entendu, je n’en ai plus pour longtemps ».

Nous sommes, dans ce deuxième exemple, dans le même système de transactions complémentaires, Parent – Enfant. Évidemment, les transactions peuvent être complémentaires, Adulte – Adulte.

Manager : pourras-tu t’occuper de ma machine 34 quand tu auras fini ton dossier ?

Collaborateur : oui, j’ai besoin de 20 minutes pour terminer mon dossier et j’y vais. Y a-t-il une consigne particulière ?

 

Les transactions croisées

Une transaction est dite croisée quand la réponse ne vient pas de l’état du moi visé.

Dans un cadre professionnel, imaginons un manager et son collaborateur.

1 Manager : J’ai besoin de ce dossier de toute urgence, dépêchez-vous !

2 Collaborateur : il vous le faut pour quelle heure ?

La manager vise l’état du moi Enfant du collaborateur qui lui répond à partir de l’Adulte. Le système de communication est interrompu. L’objectif recherché est de contacter l’état du moi Adulte du manager et d’installer la suite de la conversation à partir des états du moi Adulte.

Imaginons maintenant une conversation entre une Grand-Mère et sa fille, elle-même Mère.

1 Grand-Mère : les jeunes avec leur jeans troué, ils ne ressemblent à rien.

2 Mère : te souviens-tu de la mode de ta jeunesse ?

 

Grand-Mère, en portant un jugement sur la façon dont certains jeunes s’habillent, vise l’état du moi Parent de Mère, sans doute pour une approbation. Mais la Mère en répondant de son Adulte tente de ramener Grand-Mère à une réflexion sur les modes aux différentes époques.

Les transactions sont croisées, même si schématiquement, elles ne le sont pas, car la réponse ne vient pas de l’état du moi visé. La conversation est interrompue, un des interlocuteurs doit changer d’état du moi pour que la communication reprenne.

 

LES TRANSACTIONS CACHÉES

Une transaction est dite cachée (1′), ou psychologique, quand elle n’est pas explicitement exprimée mais sous-entendue. Ce qui est exprimé, est une transaction sociale (1). La réponse s’adressera à la transaction cachée.

Imaginons la scène entre Époux et Épouse.

1 Épouse (stimulus social) : « tu vas encore regarder le match de foot chez tes copains » ?

1′ Épouse (stimulus psychologique) : « tu ne t’occupes pas de moi ».

Selon son humeur, l’Époux répondra :

2 Époux : « c’est le derby, je ne peux pas louper ça » !

Ou

2 Époux : « d’accord ma chérie, je t’emmène au restaurant ».

Dans les 2 cas, l’Époux répond à la transaction cachée.

 

 

Les jeux psychologiques

[Holden et Stradlater, 16 ans, discutent dans les dortoirs de l’internat :]

Stradlater :

« Et en plus, j’ai une disserte’. Tu me la ferais pas, ma disserte ? Si je ne la rends pas lundi, je vais avoir des emmerdes. Voilà pourquoi je te demande. Tu veux bien ? »

Holden :

Ça m’a semblé un peu fort le comble de l’ironie. « C’est à moi que tu demandes de faire ta disserte ?

À moi qu’on vient de flanquer à la porte ? »

Stradlater :

« Ouais, je sais. Ce qu’il y a c’est que j’aurais des emmerdes si je ne la rends pas. Tu serais un pote, un vrai pote. D’accord ? »

Holden : 

Je n’ai pas répondu tout de suite. Avec les salauds dans son genre, le suspense ce n’est pas mauvais. J’ai dit :  » Sur quoi la disserte’ ? »

Stradlater : 

« N’importe quoi. Une description. Une pièce dans une maison. Ou bien une maison. Tu vois le truc. Du moment qu’on décrit. »

[Plus tard]

Tout d’un coup, il a gueulé :

« Holden, sacré bordel ! T’as parlé d’un gant de base-ball. »

 

Holden : 

« Et alors ? » Que j’ai dit. Vachement glacé.

Stradlater : 

« Quoi, Et alors ? Je ne t’ai pas expliqué que ça devait décrire une maison ? « 

Holden : 

« T’as dit que ça devait être descriptif. Si c’est un gant de base-ball je vois pas la différence. »

Stradlater : 

« Bon Dieu de bon Dieu ». Il était dans tous ses états. Vraiment furax. « Tu fais toujours tout de travers ».

Il m’a regardé, il a crié : « Pas étonnant si on te fout à la porte. Tu ne fais rien comme il faudrait. Je te jure. Jamais rien »

 

Ce court dialogue est typique de ce que l’on nomme un jeu en analyse transactionnelle. Voyons d’un peu plus près ce qui se passe : Stradlater demande à Holden, qui vient de se faire mettre à la porte du lycée, de lui faire sa dissertation. Holden, à lire ses pensées (« Avec les salauds dans son genre« ), ne semble pas a priori coopératif, mais il la rédige tout de même sur la base d’informations floues. Bilan : la dissertation est mal faite selon Stradlater, celui-ci est en colère et Holden en prend pour son grade.

Qu’est-ce qu’un jeu psychologique ?

Éric Berne a défini le jeu comme « le déroulement d’une série de transactions cachées, complémentaires, progressant vers un résultat bien défini, prévisible ».

C’est un échange entre deux ou plusieurs personnes dont le but réel pour chacun n’est pas la poursuite de la discussion au niveau de ce qui est dit mais de ce qui est dit et qui ne s’entend pas (non au niveau social, mais au niveau caché).

Pourquoi a-t-il appelé cela un jeu ?

Un jeu c’est une activité plutôt amusante, et c’est vrai que dans l’exemple ça n’a pas l’air d’être le cas… Alors ? Cette dénomination fait plutôt référence aux joueurs en Bourse, ou de poker. Pensez à ces joueurs qui maîtrisent parfaitement les règles, ce stress plus ou moins conscient, ce sentiment qu’au-delà de la mise il y a parfois un enjeu beaucoup plus important, voire existentiel, ces émotions fortes dues au gain ou à la perte… Pour Éric Berne certains de nos échanges répondent à ces critères.

 

 

 

 

 

LE SCÉNARIO

 

L’analyse des jeux psychologiques a mis en évidence leur répétition. Au fil des années, une personne peut reproduire les mêmes jeux psychologiques, les mêmes comportements comme si chacun suivait un chemin en partie tracé.

Devant ce constat, Berne a ouvert son dernier concept, le scénario.

Le scénario, c’est quoi ?

Plan de vie reposant sur une décision faite dans l’enfance, renforcé par les parents, justifié par des événements ultérieurs et culminant dans une alternative choisie.

 

Que dîtes-vous après avoir dit bonjour ?

Voici synthétisée en 5 chapitres, l’histoire du scénario.

 

3 types de scénario

  • Scénario gagnant

La personne qui a un scénario gagnant atteint ses objectifs. Elle réussit sa vie plus qu’elle ne réussit dans la vie, bien que les 2 ne soient pas incompatibles. C’est peut-être un artiste qui ne connait pas le succès mais qui est heureux avec ce qu’il produit parce qu’il a toujours voulu vivre comme ça. C’est peut-être un artiste qui connait beaucoup de succès, la réussite sociale est une conséquence externe.

  • Scénario non gagnant

La personne qui a un scénario non gagnant passe à côté de quelque chose. Elle peut être socialement reconnue mais ne s’accomplit pas dans ce qu’elle fait. Peut-être que ce qu’elle fait est le choix de ses parents. C’est le médecin dont le père était médecin et qui voulait être écrivain.

  • Scénario perdant

Celui ou celle qui a un scénario perdant échoue souvent dans ce qu’il entreprend. Il rate son diplôme et n’a pas d’autre option, la promotion qu’il attendait lui échappe, la fille avec qui il voulait sortir tombe dans les bras d’une autre.

Un gagneur sait ce qu’il fera s’il perd, mais n’en parle pas ; un perdant ne sait pas ce qu’il fera s’il perd, mais parle de ce qu’il fera s’il gagne.

 

 

Le scénario raconté par une actrice

Portia Nelson est une actrice américaine née le 27 mai 1920 à Brigham City, Utah, décédée le 6 mars 2001 à New York.

 

 

 

Le scénario raconté par une actrice

 

Portia Nelson est une actrice américaine née le 27 mai 1920 à Brigham City, Utah, décédée le 6 mars 2001 à New York.

 

Elle nous livre son autobiographie en 5 courts chapitres.

 

I
Je marche le long d’une rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
Je tombe dedans
Je suis perdue…je ne sais pas quoi faire
Ça me prend une éternité pour m’en sortir.

II
Je déambule le long de la même rue
Il y a un grand trou dans le trottoir
Je fais semblant de ne pas le voir
Je tombe dedans encore une fois
Je ne peux pas croire que je me retrouve dans le même pétrin
Mais ce n’est pas de ma faute
Ça me prend encore un bon moment avant de m’en sortir.

III
Je redescends la même rue
Il y a toujours un grand trou dans le trottoir
J’ai conscience qu’il est là
Je tombe dedans quand même…par habitude
Je vois clair
Je sais où je suis
C’est de ma faute
Je me sors de là aussitôt.

IV
Je marche le long de la même rue
Il y a un trou dans le trottoir
Je le contourne.

V
Je prends une autre rue.

Maitriser son temps de travail et son organisation ( Partie 3)

Maitriser son temps de travail et son organisation ( Partie 3)

Les avantages cachés d’une mauvaise gestion du temps

 

Une mauvaise gestion du temps nous procure de nombreuses satisfactions et frustrations. Pourtant, paradoxalement, mal gérer son temps donne des petits avantages qui sont autant de résistances à l’amélioration de sa gestion du temps.

La reconnaissance (des autres, de soi-même)

Etre souvent a la course, partir tard le soir, arriver tôt le matin, arriver en retard aux réunions, se rendre indispensable, se faire déranger en entretien ou en réunion sont autant de façon d’être reconnu des autres. Par la suractivité, le cadre veut attirer l’attention et confirmer aux autres (et à lui-même) son importance en donnant une image d’homme d’action.

La fuite (de soi, des autres, d’activités non souhaitées)

La surcharge dans le travail quotidien est l’excuse que nous donnons (et que nous donnons aux autres) pour fuir les situations psychologiquement désagréables.

L’hyperactivité nous permet de ne pas avoir à dire : « Non, je ne veux pas faire ce travail » en mettant en avant l’excuse du « Non je ne peux pas ».

En étant débordé, nous pouvons esquiver les interlocuteurs inopportuns, les problèmes familiaux, les activités non souhaitées parce que trop complexes ou peu enrichissantes ou qui remettent en question ce que nous avons toujours fait. Dans ce cas, le « je voudrais bien, mais je n’ai pas le temps » nous évite bien des contraintes ou des remises en causes.

Les sensations fortes

Le stress fait battre le cœur plus vite, l’angoisse tient éveillé. La pression des évènements, rattraper le temps perdu, avoir deux rendez-vous en même temps sont de vrais plaisirs pour les amoureux de sensations fortes.

Face à ce constat, il est essentiel de repérer nos avantages caches avant d’entreprendre des améliorations dans la façon de gérer notre temps.

Pour cela, il convient :

D’identifier les situations courantes caractéristiques d’une mauvaise gestion du temps

De définir ce qui se passe pour nous dans ce cas

De repérer les avantages caches qu’induit la situation

 

  

Les critères de l’affectation du temps

 

Face au nombre important des taches à réaliser, il n’est pas toujours aise de définir celle par laquelle nous allons commencer. Chaque jour, de manière voulue ou pas, face à la possibilité d ‘entreprendre plusieurs activités, nous sommes dans l’obligation de choisir, c’est-à-dire de hiérarchiser nos activités, d’établir des priorités.

 

Quels sont les critères qui déterminent nos priorités ?

Comment s’opère la décision de l’affectation de notre temps ?

Ce que vous pouvez constater en y réfléchissant quelques instants, c’est que les critères qui prévalent à nos choix sont loin d’être totalement rationnels mais lies également à des choix affectifs et subjectifs tels que nos humeurs, nos habitudes, nos valeurs et croyances, nos aspirations et modèles, les normes et les règles en usages dans notre organisation.

Sans en être pleinement conscient, nous changeons de critères sur des périodes relativement brèves et mélangeons plusieurs critères pour réaliser cette sélection.

Ces critères qui déterminent nos choix sont :

l’importance de la tâche à réaliser

l’urgence

Mais aussi

l’habitude (ce qui est courant est souvent traité prioritairement)

l’attrait (nous réalisons selon nos goûts d’abord ce qui nous plaît ou d’abord ce qui nous déplaît)

la durée (nous avons tendance à faire d’abord ce qui va vite que ce qui prend du temps)

l’échéance (plus l’échéance de la tâche est lointaine, plus nous avons coutume de la retarder)

la date d’entrée dans notre « stock de choses à faire » (soit nous traitons en premier ce qui est dans notre stock depuis longtemps, soit nous prenons en compte l’activité la plus récemment entrée en stock)

la difficulté (plus la tâche est complexe, plus nous la remettons

la nature (nous prisions les activités entraînant l’action plutôt que les tâches de réflexion)

 

Loi de Laborit : L’individu va spontanément vers ce qui est facile et/ou qui lui procure du plaisir…et s’arrange pour fuir et repousser ce qui lui paraît difficile ou lui procure du plaisir

Chacun d’entre nous a ses propres critères de choix pour l’affectation de son temps. Il est essentiel, pour une gestion du temps optimale, d’identifier son mode de programmation pour privilégier l’importance et l’urgence des activités à traiter sans pour autant rejeter totalement les autres critères.

 

Liste des principaux facteurs de perte de temps

1.    L’absence des priorités

2.    Les réunions

3.    Les visiteurs imprévus

4.    L’encombrement du bureau

5.    Remettre au lendemain

6.    Le patron

7.    Le téléphone

8.    La gestion des crises

9.    La délégation inefficace

10.  L’incapacité de dire non

Connaître l’utilisation de son temps

Comme il est bon de temps à autre de se poser la question « comment je dépense mon argent ? », il est important de savoir à quoi vous dépensez votre temps.

Disposer de ces informations est préalable pour, par la suite, poser un diagnostic, apporter des améliorations et mesurer les progrès réalisés.

L’observation de l’utilisation de son temps

Un support simple peut vous y aider : la fiche de relevé d’activité journalière. Cette fiche comporte :

une colonne « horaire » où sont notes les heures de début des tâches

Une colonne « activité » où sont décrites sommairement les tâches réalisées (toutes les tâches quelles que soient leurs natures et leurs durées.

Quelques conseils facilitant son utilisation

Noter les activités et leurs horaires de début au fur et à mesure de leur réalisation. Si vous tentez de reconstituer votre emploi du temps au terme de la journée, vous risquez les oublis et des erreurs d’évaluation des durées. Vous avez certainement constaté, le temps consacre au travail que vous aimez faire, semble passer plus vite que celui consacre à une activité que vous n’appréciez pas ; De ce fait, votre estimation peut être fausse pas votre subjectivité.

Loi de Fraisse : Le temps possède une dimension psychologique qui est en fonction de l’intérêt porte à cette activité.

Prenez une journée réelle représentative de votre activité normale. Votre activité subit des variations périodiques (hebdomadaire, mensuelles, saisonnières, etc.) : procédez à plusieurs relevés sur des journées représentatives de chacune des périodes.

Un tel travail paraît pénible et fastidieux, tout du moins la première fois que vous réalisez.

L’expérience montre que l’outil s’utilise facilement et consomme peu de temps.

Pour clore l’observation, il est utile au terme d’une journée de repérer les activités « sacrifiées » et délaissées en se posant deux questions :

Qu’avais-je prévu de faire et que je n’ai pas pu faire?

Qu’aurai-je voulu faire si j’en avais eu le temps ?

L’analyse de l’utilisation de son temps

Toute analyse efficace suppose de disposer d’indicateurs aisément chiffrables à partir de données collectées

Ces indicateurs sont utiles pour : représenter schématiquement l’utilisation de son temps, mesurer les évolutions dans le temps, et comparer avec d’autres encadrants occupant des potes similaires.

Tous ces indicateurs se calculent à partir de la grille d’analyse jointe à la fiche de relever.

Premier indicateur : le Pourcentage d’Activité Imprevus

PAI=

Temps consacrés à des activités imprévues sur la journée X 100

                                –    Durée totale de la journée

 

Le PAI mesure la maîtrise de l’utilisation de son temps. Plus le taux est faible, mieux le temps est maîtrisé. Ben sur, il est fortement conditionne par la nature de vos activités.

Cependant l’enjeu est le même pour tous : faire baisser le pourcentage d’imprévus pour plus d’efficacité dans la programmation de son temps.

Si ce taux vous paraît trop élevé ou si vous constater, au fil du temps, une dégradation, poussez l’analyse plus en profondeur pour déterminer la nature des imprévus auxquels vous étés confronte avant de prendre en main les mesures adaptées.

Enfin le calcul de ce taux permet de programmer les imprévus et de planifier votre journée en en tenant compte.

 

Deuxième indicateur : de temps consacre à des activités directement liées à votre fonction

Cet indicateur vous donne une appréciation du temps que vous consacrez à des activités directement liées a votre fonction et donc aussi à des taches que vous faites qui sont de la responsabilité d’autres personnes (collaborateurs, secrétaire, hiérarchique, client interne ou externe, fournisseur interne ou externe).

Troisième indicateur : pourcentage de temps consacré à des activités importantes

Ce taux vous indique part de temps réservé aux activités prioritaires (essentielles) et aux activités secondaires (accessoires).

Vous pouvez affiner cette analyse en calculant ce taux pour trois catégories d’activité :

Les activités prioritaires

Les activités moyennement importantes

Les activités accessoires

Quatrième indicateur : pourcentage de temps consacre à des activités urgentes

Il vous fournit une quantification du temps que vous consacrez à des activités qui ne peuvent être reportées, que vous devez réaliser immédiatement.

Si votre taux d’urgences est fort à vos yeux, n’est-il pas possible de les anticiper par la prévention, de les gérer par la planification ?

Cinquième indicateur : pourcentage de temps consacre à des tâches délégables.

Si le taux de tâches est faible, voir nul, soit, elles ne le sont pas par nature (le cœur de votre fonction), soit vos collaborateurs ne sont pas prêts à les faire ? Il est certainement nécessaire, dans ce dernier cas, d’engager des informations pour accroître leurs compétences.

Si certaines activités sont délégables, qu’est-ce qui explique que vous ne l’ayez pas fait (attrait, surcharge de collaborateurs, etc.) ?

A quelles conditions pouvez-vous envisager leur délégation dans l’avenir ?

Sixième indicateur : pourcentage de temps consacré à chacune de vos missions clés

Il indique la part consacré à chaque secteur clé du résultat de votre fonction

Le réel est-il conforme à vos estimations sur la valeur que vous accordez en temps à chacune de vos priorités ?

Sinon pour lesquelles passez-vous trop (pas assez) de temps ?

Quelle mesure pouvez-vous prendre ?

Septième indicateur : pourcentage de temps consacré à des activités plaisantes pour vous ?

Cet indicateur indique si l’attrait est un critère important dans le choix des tâches (comparez avec l’attrait des activités sacrifiées) et dans la façon de planifier votre temps (d’abord les tâches plaisantes, les autres ensuite).

Huitième indicateur : pourcentage de temps consacré à des activités de retrait

Il mesure la part de temps que vous consacrez à la réflexion sur l’avenir, à la prise de recul par rapport au présent et au passe, à la planification avant l’action, à la résolution de problèmes complexes.

Neuvième indicateur : nombre d’interruptions

Comptez combien de fois vous avez été interrompu dans la journée. Plus le nombre est important, moins votre efficacité est grande.

Pour un nombre anormalement élevé, identifiez vos interrupteurs.

Quelles mesures pouvez-vous prendre pour les gérer?

Dixième indicateur : durée moyenne d’une activité

Plus la durée moyenne d’une activité est courte, plus votre efficacité est faible.

Onzième indicateur : l’horizon temporel

L’horizon temporel est différent en fonction de la position hiérarchique. Plus on « s’élève », plus le terme des problèmes traités est éloigné.

Pouvez-vous situer l’horizon temporel de chacune des activités de votre budget temps ?

Comparez avec le tableau 1 dont les données ne doivent pas être prises au pied de la lettre mais à titre indicatif de la corrélation entre le niveau hiérarchique et la prise en compte de l’avenir.

Douzième indicateur : pourcentage de temps consacré à chacun de mes interlocuteurs

Combien de temps je passe avec chacune des personnes ou catégories de personne avec lesquelles je suis en relation (subordonnes, hiérarchiques, client internes et externes, fournisseurs internes et externes, etc.) ? Est-ce conforme à ce que j’estime nécessaire ?

 

Analyse des activités sacrifiées et délaissées

 

Par rapport à chacune des activités prévues ou values non réalisées, posez-vous 3 questions :

Tâche difficile, risquée ou problème délicat à résoudre ?

Tâche peu attrayante ?

Tâche peu importante (l’est-elle moins que les tâches réalisées dans la journée) ?

Est-ce que cela fait plusieurs fois que je reporte cette tache ou ai-je l’habitude de reporter ce type de tâche ?

Quelles décisions dois-je prendre ?

Conclusion pour l’action

Quelles conclusions dégager-vous de l’observation et de l’analyse de votre temps à partir des fiches de relevé d’activité :

Sur la structuration de votre temps à partir des indicateurs ?

Sur l’organisation de votre journée ?

Quelles premières décisions pouvez-vous prendre pour mieux gérer votre temps ?

Prévoir et prévenir pour une meilleure maîtrise du temps

Le marin qui ignore son port de destination risque fort d’hésiter longtemps sur le choix des vents favorables.

Il en ait de même pour celui qui, faute d’avoir identifier ses priorités, se trouve dans l’impossibilité de déterminer, dans l’ensemble des tâches à réaliser, ce qui est important ou ce qui ne l’est pas.

Concept de base de Peter DRUCKER :

« Efficient managers do things right but effective managers do the right things »

Les managers efficients font les choses comme il faut mais les managers efficaces font les choses qu’il faut.

Réussir le passage de l’activité « réactive » (soumise au quotidien) à l’activité « pro-active » (dirigé vers un but choisi)

A suivre …

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